dimanche 2 février 2014

Mumbai I - Pagode et Bollywood

 

En arrivant à Mumbai (bon...après avoir plus ou moins traverser le plus grand bidonville du pays), je me demande vraiment si je suis encore en Inde. (Presque) Plus de vaches dans les rue, plus de ricksha dans la partie sud où je loge, par contre mon dortoire pourrave coûte le triple de ma chambre simple à Udaipur et surtout...absolument aucun café où se poser tranquille avec wifi et toilette. J'ai un peu honte mais j'ai du me resigner à aller m'installer au Starbucks.

Ce premier jour, je m'en vais en dehors de la ville pour visiter la Global Pagoda, le batiment en lui-même est assez impressionnant mais les couleurs sont tellement pétantes que ça fait mal aux yeux (c'est sûre que ça change des temples Jain). Il y a des cours de méditation qui sont donnés ici et les participants doivent en ressortir sacrément concentrés parce que la pagode se trouvent juste à coté d'un parc d'attraction.

(Bon c'est à ce moment là que la batterie de mon appareil est morte, mais ça vaut sans doute mieux, les photos auraient pu facilement vous rendre aveugle)

Le soir, je vais au cinéma voir le hit du moment "Jai Ho". Et malgrès que le film soit en Hindi, j'ai absolument tout compris !! Ça doit être ça, la magie du cinéma.

En gros c'est l'histoire de Jai (Sylvester Stallone indien, 20 ans plus jeune, un mélange de Rocky ET Rambo, avec le style de combat à la Jackie Chan et le style de danse à la Travolta....si, si). Il sauve les jeunes femmes et les enfants en détresse et ça plait pas à une famille de super-méchants, qui décide de lui faire la peau. Mais Jai est vraiment trop fort et peut facilement venir à bout de tous les dangers, même si ce sont une trentaine d'assaillants qu'il doit tuer à coup de stylo à bille. Je vous raconte pas le tonnerre d'applaudissement dans la salle lorsqu'il achève les deux policiers corrompus. Mais ça le laisse gravement blessé et il est sauvé inextremis par ....un conducteur de ricksha :-) . Au milieu de toute cette action, il arrive aussi à compter fleurette à une jeune femme qu'est là que pour faire joli (et justifier 10 scènes de danse à grands coups de déhanché).

Franchement ça faisant longtemps que j'avais pas autant ri.

...Et pour pérpétuer le mythe : oui, on m'a bien demandé dans la rue si je souhaitais participer en tant qu'extra à un film (la scène devant se passer dans un club londonien).

Inutile de me chercher dans le prochain hit des studios indiens....j'ai décliné la proposition :-)

 

1 commentaires :

Ivan Baertschi a dit…

Une nouvelle fan des films indiens. Bienvenue au club, c'est tellement drôle d'être dans une salle chauffée à bloc et derrière son héro dans l'odeur des popcorns et le bruit des ventilateurs ou la congélation de la climatisation forcément trop froide.
Ça parle hindi et on comprendre, ou croit comprendre, l'essentiel. C'est magique le cinéma indien.
Bonne suite indienne, je t'envie dans mon confort australien.

Enregistrer un commentaire