samedi 4 octobre 2014

Tauranga - Mauao

Tauranga est surement une ville sympatique en été (selon certain, le pendant néo-zélandais du Surfer's Paradise australien (?)), mais en octobre son bord de mer est très (mais alors très) tranquille, encore plus un jour pluvieux.

Je décide d'aller grimper le joli petit volcan qui trône à la pointe du port.

Pour les Maori, à peu près tout élément naturel d'importance est un dieu/esprit et a une histoire...voici celle du Mt Maunganui ou Mauao.

"Il était une fois trois montagnes qui vivaient dans la forêt d'Hautere. L'une d'entre-elle se nommait Otanewainuku qui se tient toujours debout orné des plus grands arbres et des plus beaux oiseaux.

La deuxième était la belle colline Puwhenua, habillée de fougères et d'arbuste les plus délicats.

La dernière était une "maunga pononga" ou montagne sans nom.

La montagne sans nom était desespérement amoureux de Puwhenua, malheureusement pour lui, le coeur de la belle appartenait déjà à Otanewainuku

Il ne semblait pas y avoir d'espoir pour le sans nom qui choisit donc d'en finir en se noyant dans l'océan Pacifique. Il sollicita l'aide des patupaiarehe, le peuple aux pouvoirs magiques, leur demandant de tisser une corde enchantée afin de le tirer vers l'océan.

En chantant, ils commencèrent à tirer lentement la montagne sans nom vers la mer creusant sur son passage la vallée où coule à présent la rivière Waimapu, créant aussi le canal qui longe la ville de Tauranga.

Au moment d'atteindre l'océan, le jour commenca à poindre. Le soleil se leva en figeant sur place la montagne sans nom, car étant des gens de la nuit, les patupaiarehe s'enfuirent pour retourner dans les profondeurs de leurs forêts. Mais avant de disparaître, ils donnère le nom de de Mauao, "rattrapé par le soleil du matin" à la montagne qui marque à présent l'entrée du port."

Librement traduit de

La moitié des légendes de montagnes sont des histoires d'amours...les Maoris sont un peuple romantique :-)

Donc...l'idée c'est de monter dessus... le beau temps semble pas de la partie (et le vent fait virevolter le sable qui me gifle le visage)...

...mais on ne me la fait plus à présent !! Je vais boire un café et ...

il y a toujours beaucoup de vent par contre, donc je m'approche pas trop du côté falaise du chemin même si la vue y est très jolie.

 

 

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