mercredi 25 septembre 2013

Kuşadası III - Efes

Aujourd'hui j'ai vécu un grand moment de compréhension culturel .... et j'ai été visité Ephèse.

Sans dénigrer l'un des sites les plus touristique de Turquie ça reste tout de même un tas de vieilles pierres que des gens essayent minutieusement de remettre à la place où elles étaient il y a plus de 2000 ans.
Pour ceux qui s'en souciait : non je n'ai ramassé aucun cailloux et d'ailleurs je comprends pas trop où serait le problème, ils leur en restent suffisamment.
Et comme à Pamukkale évidemment j'étais pas toute seule
Mais quand même le théâtre est assez impressionnant
Non le grand moment de compréhension...c'est l'explication, par un des conducteurs, de la logistique des dolmuş [dolmouche], dont j'ai déjà évoqué le nom dans mon post précédent. Les dolmuş se sont les bus régionaux privés (différents des grands bus intercity que j'ai pris jusqu'à présent). Se sont des petits utilitaires blancs (qui peuvent contenir une 10aine de personnes) qui suivent un itinéraire précis et dans lesquels on peut théoriquement monter (et donc descendre) quand on veut (pour pas chère). Le problème pour le simple quidam (moi) c'est qu'on sait pas trop où ils vont, où on doit s'arrêter, quand ils arrivent, combien il faudra payer, des fois ils sont pleins et des fois non mais ils s'arrêtent pas quand même.
En fait, il y a évidemment plusieurs dolmuş sur la même ligne et ils sont tous en contact par talkie walkie. Sont aussi en contact, pour les arrêts les plus importants, des "contrôleurs d'arrêt" (si on veut), des personnes qui attendent là et communiquent aux conducteurs combien il y a de personne à l'arrêt. Les place dans les dolmuş étant limitées et sachant, par les contrôleurs combien de gens ils vont prendre, s'ils voient quelqu'un sur le chemin qui hèle un dolmuş mais qu'ils savent qu'il y a 5 personnes à l'arrêt suivant ils appellent le collègue qui les suit pour dire qu'il faut prendre cette personne en plus à un certain endroit.
Donc ces mecs (oui non parce que j'ai pas vue de femmes chauffeur pour le moment), en plus de conduire des minibus pas toujours de prime jeunesse dans un trafic on peut dire assez chaotique, font du calcul mental de passagers, parlent continuellement au talkie walkie, parfois répondent au natel, rendent l'argent de la course et arrivent encore à faire la conversation en anglais aux passager.... Qui a dis que les hommes ne savaient faire qu'une seule chose à la fois ?
Enfin bref respect quoi ! Le chauffeur été pas peu fier d'ailleurs lorsqu'il nous rétorque : "37 ans d'expérience !!"
Mais re-bref, quand même un bus à heure fixe avec des horaires écrit quelque part et un ticket que tu prends avant de monter, ça serait pas plus simple non !?

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